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Moi qui duperais le bon dieu

À propos - Moi qui duperais le bon dieu

Le marquis de Sade est à nouveau sous les verrous.
Emmuré vivant, plongé dans la frustration et l’abstinence, privé d’air et de liberté, le vertige le saisit, sa raison chavire.
Alors pour ne pas devenir fou, il lit, étudie, écrit, des pièces de théâtre, des récits et surtout des lettres à sa femme, la marquise de Sade, son seul lien avec le monde des vivants.

Le film est construit comme la fiction d’une pièce de théâtre dans les prémices de sa création : tableaux vivants, improvisations, expérimentations diverses ou leçons de mise en voix de cette correspondance volcanique font pénétrer par effraction sur une scène où le dérèglement des sens est jubilatoire à l’instar des divertissements de l’enfance.

Dans le film tout concourt à incarner cette foudroyante maxime de l’écrivain, « Il n’y a pas d’idées sans corps, ni de corps sans idées » !

Maria Pinto

" Passionnée d’art et de littérature, mon parcours universitaire se situe entre ces deux pôles, puisque j’ai été étudiante à l’université de Rouen en Lettres Modernes, à Paris VII en Arts Plastiques puis à l’école des Beaux Arts de Rouen. J’ai été amenée à faire diverses expositions pendant les dix années où j’étais exclusivement artiste plasticienne, et c’est cette pratique pluridisciplinaire qui m’a amenée vers le cinéma documentaire. J’ai exercé d’autres métiers : traductrice du Portugais et de l’Espagnol d’œuvres poétiques, de textes critiques sur des artistes pour des catalogues d’exposition, journaliste, photographe. J’ai enseigné l’histoire de l’Art et animé divers ateliers artistiques. 
Après avoir écrit et réalisé quelques courts-métrages, j’ai réalisé en 2005, mon premier film documentaire « Explication des salamandres », qui raconte les ombres du roman familial et les cicatrices de l’exil. Propos autobiographique, ce film, aux antipodes d’un réalisme stérile, permet que s’exprime, singulièrement, la vérité de chaque protagoniste (celle de mes parents et la mienne). Festivals : Guth Gafa Irlande, Doc’Ouest Bretagne ; festival du film ethnographique, Paris, Ao Norte, Viana do Castelo, Portugal

Génerique - Moi qui duperais le bon dieu

Avec
Ugo Broussot
Denis d’Arcangelo
Raoul Fernandez
Caroline Girard
Guy Lemonnier
Julien Touati

Image

Hugues Gemignani et Gertrude Baillot

Son

Rosalie Revoyre

Montage

Cédric Le Floch

Mixage

Didier Cattin

Une coproduction Antoine Martin Production
et
Bip Tv

Avec le soutien
de la Région Haute-Normandie
du Centre National de la cinématographie et de l’image animée
de la Procirep, société des producteurs
et de l’Angoa

Presse

Voir ici.

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