Dominique Auvray
« Je suis née à La Rochelle, au bord de l’Atlantique en 1950. Baccalauréat de philosophie et puis Paris, licence d’anglais à la Sorbonne et une école d’interprètes et de traducteurs.
Et aussitôt après, le cinéma, à plein temps. Comme script girl mais très peu et comme assistante monteuse.
Le cinéma, c’était arrivé quand j’avais 15 ans. Il y avait à La Rochelle un garçon que j’aimais beaucoup et qui lui n’aimait que le cinéma. Alors j’ai aimé le cinéma. Voilà.
Il est venu à Paris pour faire l’IDHEC, je suis venue moi aussi.
Cinémathèque toute la journée, à tel point que j’ai vu certains films noirs et blancs en couleur.
Donc le cinéma et des rencontres, Benoît Jacquot, Philippe Garrel, Marguerite Duras, Barbet Schroeder.
Et plus tard Claire Denis et Wim Wenders. Et plus tard encore Vincent Dieutre, Nobuhiro Suwa et Pedro Costa.
Je résume.
Des beaux films que j’ai aimé monter, Le Camion, Les Mendiants, Liberté La Nuit, Koko le gorille qui parle, S’en fout la mort, Fragments sur la grâce, Un Couple Parfait, Casa de lava, La Chambre de Vanda.
Et aussi Thomas Bauer, Valérie Jouve, Arnold Pasquier, Valérie Massadian, Yto Barrada, Nicolas Cilins et Pierre Thoretton.
Un jour aussi, j’ai eu envie de faire moi un film. Pour parler de Marguerite Duras, mon amie. J’ai fait Marguerite telle qu’en elle-même.
Et je viens de terminer un autre film sur elle, Duras et le cinéma.
Non je ne suis pas monomaniaque, c’est plutôt le hasard.
Moi ce que je voudrais vraiment, c’est faire mon film japonais.
Et aussi continuer à monter les films des autres. »
Voici le seul résultat
Voici le seul résultat